On pourrait croire que le SEO est désormais “acquis”. Ce serait une erreur stratégique. En 2025, 80 % des parcours d’achat commencent encore par une recherche Google. Être correctement positionné sur ses produits, ses catégories ou ses marques est un prérequis fondamental pour exister en ligne.
Mais les règles du jeu ont changé : l’arrivée des moteurs IA, capables de générer directement des réponses, bouleverse la manière dont les internautes accèdent à l’information. Le trafic organique se fragmente, absorbé en partie par des outils comme Google SGE, Perplexity, ou ChatGPT.
Les nouveaux moteurs n’affichent plus des listes de liens classiques. Ils synthétisent les réponses, rédigent à la place de l’utilisateur, et choisissent eux-mêmes quelles sources sont dignes de confiance.
Autrement dit, un site non structuré, mal rédigé, ou sans autorité suffisante devient invisible. L’utilisateur n’en entend jamais parler. Il ne clique pas. Il n’achète pas.
Dans ce contexte, ne pas apparaître dans les réponses générées revient à être tout simplement exclu du parcours d’achat.
Le Generative Engine Optimization (GEO) est l’évolution naturelle du SEO. Il vise à structurer les contenus pour qu’ils soient compréhensibles et repris par les moteurs de réponse automatique.
Il ne s’agit pas de modifier les bases du référencement, mais de les enrichir. Cela suppose :
Les e-commerçants qui activent cette double optimisation SEO + GEO seront plus visibles, plus fiables… et plus choisis.
Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes
Selon une étude conjointe menée par Dalt et GEOscope en avril 2025 :
• 70 % des sites e-commerce analysés ne sont jamais repris dans les moteurs génératifs
• Les contenus optimisés GEO enregistrent une visibilité moyenne supplémentaire de +42 %
• Gartner estime que d’ici fin 2025, 50 % du trafic informatif global sera absorbé par les moteurs IA
En parallèle, les plateformes comme Perplexity ou Bing Copilot intègrent déjà l’achat de produits directement depuis leurs interfaces. Le lien direct entre visibilité générée et revenu e-commerce se resserre.
Le problème est technique, stratégique… mais aussi humain. Très peu d’agences maîtrisent à la fois les fondamentaux du SEO et les nouvelles exigences du GEO. Or, les e-commerçants ne peuvent plus se permettre de confier leur visibilité à des partenaires qui ignorent ces enjeux. Les opportunités existent, mais elles ne dureront pas.
Le SEO évolue. Le GEO s’impose. Les comportements de recherche changent, et les moteurs eux-mêmes filtrent ce qui sera vu ou non. Les e-commerçants qui s’y préparent aujourd’hui prendront une avance déterminante. Les autres seront rapidement distancés.
Ce n’est plus seulement une option.