Inbox ou rien : la délivrabilité email en 2025, ce qui a changé et ce qui fait la différence
Publié le 
26 August 2025
Email

Inbox ou rien : la délivrabilité email en 2025, ce qui a changé et ce qui fait la différence

L’email n’est pas le canal le plus glamour, mais il reste un pilier fiable pour attirer de nouveaux clients et fidéliser ceux que vous avez déjà. Le hic, c’est que tout commence par un point souvent invisible : la délivrabilité. Si vos messages n’atteignent pas la boîte de réception, les beaux objets, les images soignées et les meilleures offres ne servent à rien. En 2025, la délivrabilité n’est plus un détail technique confié à “l’outil” : c’est une discipline à part entière, au croisement de la technique, du contenu et du respect de vos destinataires.

Pourquoi la délivrabilité est devenue plus exigeante

Depuis 2024, les grandes messageries comme Gmail et Yahoo ont renforcé leurs attentes. Elles veulent d’abord être sûres de l’identité de l’expéditeur et de la légitimité des envois. Concrètement, cela signifie prouver qu’un email vient bien de votre domaine, que vous assumez ce que vous envoyez et que vous facilitez la sortie à ceux qui ne veulent plus vous lire. Cette rigueur a une conséquence simple : les marques qui respectent les règles sont davantage récompensées en boîte de réception, et celles qui les négligent voient leur visibilité chuter.

À cela s’ajoute l’évolution de la confidentialité. Apple, par exemple, masque une partie des signaux historiques comme l’ouverture, ce qui bouscule les tableaux de bord. Résultat : l’industrie se recentre sur ce qui compte vraiment — la qualité des interactions (clics, réponses, conversions) — plutôt que sur un “open rate” devenu moins fiable. D’un point de vue marketing, c’est plutôt sain : on mesure l’intérêt réel, pas le bruit.

Enfin, l’écosystème s’étoffe de signaux de confiance visuels comme l’affichage du logo en boîte de réception (BIMI). Ce n’est pas obligatoire, mais lorsque l’hygiène technique est en ordre, voir le logo à côté du nom d’expéditeur rassure et favorise l’ouverture. En d’autres termes, la délivrabilité devient une somme de petits marqueurs qui, mis bout à bout, font pencher la balance du bon côté.

Comment les messageries vous évaluent (et pourquoi c’est logique)

Les filtres de messagerie ne “devinent” pas votre valeur, ils l’observent. Ils regardent si vos destinataires interagissent, s’ils se plaignent, s’ils se désabonnent proprement, si vos liens inspirent confiance, si vos volumes d’envoi sont réguliers. Ils suivent votre réputation au fil du temps : un domaine qui envoie à des adresses propres, à un rythme raisonnable, avec des contenus promis-honnêtes, finit en général en boîte de réception. Un domaine qui pique de gros volumes à froid, cible mal et laisse les plaintes monter partira plus souvent en spam.
La logique est simple : une bonne expérience pour le lecteur = une bonne réputation pour la marque. La délivrabilité n’est donc pas “contre” le marketing ; elle en est l’alliée. Tout l’enjeu consiste à mettre votre stratégie commerciale et vos réglages techniques au service de cette expérience.

Les réglages indispensables, sans jargon inutile

Trois réglages posent les fondations de la confiance :

- SPF, DKIM et DMARC. On peut les voir comme vos pièces d’identité numériques.SPF indique quelles plate formes ont le droit d’envoyer des emails pour votre domaine.

- DKIM signe vos messages, un peu comme un sceau qui prouve qu’ils n’ont pas été altérés.
- DMARC dit aux messageries quoi faire si les deux précédents ne correspondent pas (observer, mettre en quarantaine, refuser) et vous renvoie des rapports pour comprendre ce qui se passe.


Une fois ce triptyque en place, on ajoute deux bonnes pratiques faciles à comprendre : utiliser un domaine d’envoi dédié au marketing pour ne pas mélanger vos newsletters avec vos emails critiques (factures, réinitialisation de mot de passe), et proposer un désabonnement en un clic à la fois visible et fiable. Plus c’est simple de se désinscrire, moins les gens cliquent “spam” — et meilleure est votre réputation.

Le contenu qui rassure… et qui donne envie

Un message qui arrive en boîte de réception doit ensuite donner envie d’être lu. Les messageries repèrent bien les artifices : objets déguisés en “RE:” ou “FW:”, promesses floues, redirections en chaîne. Ce qui fonctionne reste étonnamment classique : un expéditeur reconnaissable et stable, un objet clair qui annonce honnêtement le contenu, une idée principale par email et un appel à l’action visible.

Pensez aussi à la lisibilité sans images. De nombreux lecteurs consultent sur mobile avec des images bloquées par défaut ; un email compréhensible en texte seul fera toujours meilleure impression. Enfin, soignez vos liens : évitez les raccourcisseurs publics et les redirections multiples. Des URL propres, idéalement sur votre domaine, renforcent la confiance du filtre… et du lecteur.

Mesurer ce qui compte vraiment

Depuis que certaines ouvertures sont “techniquement” déclenchées, l’ouverture n’est plus la star du tableau de bord. Les métriques utiles se déplacent vers l’engagement réel : le clic, la réponse, la conversion. Le taux de plainte reste votre garde-fou ; s’il monte, il faut réagir. Et la réputation de votre domaine, suivie par les outils des messageries, vous indique si vous êtes sur une pente ascendante ou descendante.

Une bonne façon de piloter sans se perdre consiste à comparer des segments dans le temps : vos clients récents réagissent-ils mieux que vos prospects à froid ? Vos lecteurs francophones cliquent-ils davantage que vos lecteurs anglophones ? Ces écarts racontent une histoire utile pour ajuster la fréquence, le ciblage et la promesse des messages.

Ce que cela change pour votre stratégie

Pendant longtemps, on a cru qu’une plateforme “qui envoie fort” suffisait. Aujourd’hui, la performance passe par un équilibre : une base propre, des réglages solides, des messages honnêtes et une cadence lisible. C’est moins spectaculaire que des hacks, mais c’est ce qui installe votre marque durablement en boîte de réception.

Si vous débutez ou si votre réputation a souffert, il est souvent pertinent de remettre à plat le socle (SPF/DKIM/DMARC, domaine d’envoi), de vérifier l’expérience de sortie (désabonnement 1 clic), puis de recentrer vos contenus sur la valeur immédiate. La délivrabilité récompense la clarté et la constance : dites ce que vous allez envoyer, envoyez ce que vous avez promis, et tenez le rythme.

Comment Dalt vous accompagne, concrètement

Chez Dalt, on aborde la délivrabilité comme un levier business, pas comme une case à cocher. Nous commençons par clarifier l’identité d’envoi et l’hygiène de la base, puis nous alignons la promesse éditoriale avec vos objectifs commerciaux. Nous mettons en place les signaux de confiance, simplifions l’opt-out, et réorganisons la mesure autour de l’engagement réel. L’idée n’est pas d’envoyer moins, c’est d’envoyer mieux — et d’installer une réputation qui tient la route dans le temps.

Si vous avez besoin d’un regard rapide pour savoir “où ça bloque”, d’un plan de remise à niveau ou d’un pilotage continu, on est là pour vous. Parlez-nous de votre contexte, de vos outils et de vos publics ; nous ferons en sorte que vos prochaines campagnes partent avec un vrai avantage : la certitude d’arriver en face de vos clients.

Vous voulez que l’on relise votre configuration actuelle et vos derniers envois pour identifier les points de friction et les gains rapides ? Envoyez-nous un aperçu de votre stack et de vos audiences : on vous donnera une vision claire, sans jargon, et un chemin simple pour faire dire “oui” à la boîte de réception.

Glossaire express

Délivrabilité : capacité d’un email à atterrir en boîte de réception (plutôt qu’en spam).
SPF / DKIM / DMARC : réglages qui prouvent qui envoie, signent vos messages et définissent les règles en cas d’anomalie.
BIMI : possibilité d’afficher votre logo dans certaines boîtes de réception, si votre domaine est bien configuré.
Plaintes : clics des destinataires sur “C’est du spam”. À garder au plus bas.
Réputation : note informelle que les messageries attribuent à votre domaine selon la qualité de vos envois.

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